RallycrossRX: Le RallycrossRX plus fort que le WRC?

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Publié le mercredi 12 mars 2014 11:23

Écrit par Nicolas Dubernard

Dans une interview publiée dans la presse italienne, Bruno Famin est revenu sur la stratégie déployée par Peugeot Sport dans le monde des sports mécaniques. Et si un retour en championnat du Monde des Rallyes parait bien peu probable pour Peugeot, le patron de la compétition de la marque au Lion s'est dit bien plus intéressé par le potentiel du prochain championnat du Monde de Rallycross, que par un championnat WRC qui peine à trouver une visibilité suffisante.

Un constat similaire à celui évoqué il y a quelques semaines par l'ancien double champion du Monde des Rallyes, Marcus Gronholm ...

"Le problème actuel du WRC demeure son incapacité à obtenir une visibilité suffisante. Si on y regarde de plus près, le scénario qui se profile avec le championnat du Monde de Rallycross est bien meilleur. De plus, de nouvelles destinations comme l'Argentine, le Canada, la Turquie et peut-être prochainement la Russie, ne gâchent rien à l'affaire. Si j'avais à me prononcer sur le futur du WRC, je dirais tout simplement qu'il me parait très compliqué. De toute façon, nous n'avons pas le budget suffisant pour intégrer le WRC. Pour cela, il faudrait que nous puissions nous appuyer sur un budget minimum de 40 millions d'euros. De plus, d'après ce que j'ai pu entendre, une équipe comme Volkswagen ne semble pas franchement très heureuse de la faiblesse des retombées actuelles du WRC. On peut donc se demander combien de temps cette situation va t'elle encore perdurer" explique Famin, avant d'indiquer quelles pourraient être les solutions à même de redorer le blason du Rallye mondial.

Inutile de préciser qu'en révélant les faiblesses actuelles du WRC, Bruno Famin souligne, sans le vouloir, tous les points forts actuellement à l'oeuvre en Rallycross.

"Il faut sans aucun doute réduire les coûts en laissant la part belle aux voitures du groupe R5 tout en limitant les épreuves du calendrier WRC à trois jours de compétition. De plus, favoriser le développement d'épreuves dans les pays émergents est une piste à creuser. Mais il faut surtout pouvoir s'appuyer sur un véritable promoteur qui soit en mesure de diffuser les épreuves à la télévision ... "